La stratégie initiale passe par la mise en place d’un réseau de points de référence afin de caler les outils de mesure (stations GPS, tachéomètre, niveau de chantier). La phase primaire est l’établissement, sur le terrain, des points topographiques intérieurs au monument et à sa périphérie proche. Matériellement, il est procédé à un bornage pérenne de points géoréférencés. Le réseau périphérique s’étend progressivement afin d’englober d’une part l’église actuellement en ruine et d’autre part les parcelles aux reliefs indéfinis.

La mise en place de ce réseau topographique est le point d’appui pour l’établissement d’un modèle numérique de terrain (MNT) en surmontant les obstacles végétaux en place. Il nourrira l’étude des nombreux mini-reliefs épars dans les sous-bois environnants.
Le projet de MNT est programmé, avec le propriétaire, en fonction des étapes de travaux sur la végétation inopportune.

Le stockage des données topographiques, hydrologiques et historiques, au travers des cadastres et des plans anciens, nous invite à mettre en place un Système d’Information Géographique (SIG). Cet outil alliant cartographie et bases de données permettra, entre autres, d’analyser l’évolution hydrologique des deux vallées afin de nourrir l’étude de la gestion des douves et de l’exploitation des moulins.